Chevalier démeraude 3e génération!
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Chevalier démeraude 3e génération!

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 Poèmes et histoires

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Hope
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MessageSujet: Poèmes et histoires   Poèmes et histoires Icon_minitimeDim 1 Oct - 16:13

Voilà mes deux plus récents poèmes

Amour ou amitié ?
Que dire, que faire lorsqu'on ne sait pas si les sentiments que l'on porte sont partagés ?
Comment être sûr que c'est de l'amour et non de l'amitié ?
L'amour, ce sentiment si difficile à cerner,
mais qui pourtant nous fait planer.

Juste un calin,
pendant un moment le matin,
et notre coeur s'emballe à toute vitesse,
on ne comprend plus rien.
Mais lorsqu'on comprend, on pourrait donner toute notre richesse,
pour qu'il soit mien...



Après une peine d'amour, vivre ou mourir ?
*Si j'ai pleuré ?
pour toi ma réponse serait néagtive,
tant de larmes versées,
et pourtant, la blessure est toujours vive.

Tu voudrais réglé ce que tu as fait,
faire revivre notre ancienne amitié,
alors que je voudrais tirer un trait,
sur cet amour qui a été tué en étant gâché.

Tu as rompu,
tu voulais que nous restions amis,
d'après toi toute cette histoire n'était qu'un malentendu,
c'est finit malgré tout ce que j'ai dit.

*Si j'ai pleuré ?
pour toi ma réponse serait néagtive,
tant de larmes versées,
et pourtant, la blessure est toujours vive.

Mes amies voyaient qu'il y avait quelque chose qui clochaiy,
mais elles ne savaient pas ce que c'était,
des questions oh oui elles m'en posaient,
mais jamais je ne répondais.

*Si j'ai pleuré ?
pour toi ma réponse serait néagtive,
tant de larmes versées,
et pourtant, la blessure est toujours vive.

Quelqu'un a finalement réussit à me faire parler,
tout ce que j'arrivais à cacher,
et dont je ne voulais pas dévoiler,
même à du monde familié.

Je lui ai tout dit,
tout ce qui concernait ma vie,
toutes mes péripéties,
tout ce qu'il y avait à dire a été dit.

*Si j'ai pleuré ?
pour toi ma réponse serait néagtive,
tant de larmes versées,
et pourtant, la blessure est toujours vive.

Mourir ou vivre ?
Certains n'ont pas à faire ce choix,
sûrement qu'il est mieux de vivre,
mais peut-être que ce n'est pas le cas.
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Eliane
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Eliane


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MessageSujet: Re: Poèmes et histoires   Poèmes et histoires Icon_minitimeDim 1 Oct - 16:15

J'adore le deuxième.. il est vraiment super beau..
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MessageSujet: Re: Poèmes et histoires   Poèmes et histoires Icon_minitimeDim 1 Oct - 16:41

Merci Eliane =^^=

Voilà une tite histoire que j'avais écrite pour un forum.


Il y a plusieurs années, deux personnes, un homme et une femme se rencontrèrent par hasard, enfin, rencontrer est un grand mot, car plus précisément, ils se foncèrent littéralement dessus, puisqu’ils ne regardaient pas où ils allaient. Lorsqu'ils se relevèrent, ce fut le coup de foudre. Ils se parlèrent longuement, oubliant l'heure, oubliant leurs obligations, oubliant tout ce qui ce passait autour d'eux. Ils semblèrent dans leur monde à eux, loin de tous, immunisés contre la haine, la colère et la tristesse, il n'y avait que l'amour et le bonheur. Cela ne prit pas de temps qu'ils unirent leur vie. Ensemble, ils oubliaient leurs problèmes respectifs, se perdant dans la profondeur de leur amour.

Les années passèrent et ils donnèrent naissance à une petite fille qu'ils décidèrent de nommer Naïma. La mère apprit à l'enfant à respecter tout ce qui l'entourait, les animaux, la nature et les êtres humains. Elle lui apprit aussi à jouer de la flûte. Le père lui apprit à manier l’arc et l’épée en cas de besoin, et à philosopher. Ils vivaient dans une petite maison, à l’extérieur de la grande qu’était Athènes, c’est-à-dire à la campagne. Ils cultivaient leur terre et vivaient de leur récolte. Le père de la jeune fille n’était pas comme les autres, certes parfois il se rendait à l’agora, à l’ecclésia, au gymnase et même à des banquets, mais il respectait sa femme et sa fille. Même qu’il aidait dans les tâches ménagères. Les années passèrent et c'était le bonheur, quelques chicanes, mais rien de grave, tout allait bien. Un jour, ayant finit de se promener dans la forêt, elle prit le chemin du retour. Naïma vit de la fumée dans le ciel, se demandant ce qui se passait, elle courut vers l'endroit de ce phénomène. Elle put voir sa maison brûler. Elle cria, elle appela sa mère, elle appela son père, mais personne ne répondait à ses cris. La jeune fille voulut entrer dans la maison en feu, mais les flammes l'en empêchaient.

Les jours et les semaines passèrent, sans que personne ne la remarque, personne ne savait ce qui c’était passé, personne ne savait qu’une petite fille venait de perdre ses parents dans un incendie et que maintenant elle était seule et complètement perdue. Naïma avait 12 ans lorsque tout ceci ce passa. Elle dû apprendre à ce débrouiller toute seule, sans l’aide de personne. Comme une grande forêt bordait la propriété, elle décida de s’y enfoncer. Elle pria plusieurs fois Athéna la déesse de la sagesse pour qu’elle lui montre le chemin qu’elle devait prendre, mais à chaque fois, c’était le silence, elle ne faisait qu’espérer, alors qu’il n’y avait aucun espoir. Tous les jours, elle marchait dans la forêt et ne s’arrêtait que si elle avait faim ou si elle était fatiguée. Lorsque son ventre criait famine, elle priait Artémis, déesse de la chasse, puis elle allait chasser. Heureusement elle trouvait toujours de la nourriture. Certes, elle n’en avait pas beaucoup, mais cela était assez pour survivre.

Quelques années s’écoulèrent, quatre pour être plus précise. Ses cheveux étant jadis noirs semblaient s’être beaucoup éclaircis. Elle ne sut jamais pourquoi, mais ils étaient maintenant bleus. Les jours où il pleuvait se succédèrent sans aucun répit. Il pleuvait à longueur de journée et n’ayant pas une alimentation très saine, seulement de quoi survivre, elle tomba rapidement malade. Pendant plusieurs jours, elle fit de la fièvre, malgré cela, elle continua son chemin dans la végétation qui semblait se faire de plus en plus dense. Son énergie baissait d’heure en heure, si bien qu’elle dû s’arrêter se reposer. Sa respiration se faisait haletante, même qu’elle avait de la difficulté à respirer. Elle s’assit, accotée à un arbre. La pluie était toujours présente, fine, mais toujours là. La jeune fille leva les yeux au ciel, bien que la température était mauvaise, un soleil des plus éclatant était haut dans le ciel. Les heures passèrent rapidement, le soleil se coucha et lorsqu’il revint le lendemain matin, il éclaira le corps inerte de Naïma. Celle-ci mourut à 16 ans, en 444 avant Jésus-Christ.
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Hope
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MessageSujet: Re: Poèmes et histoires   Poèmes et histoires Icon_minitimeDim 1 Oct - 16:42

Et en voilà une autre, j'arrivais pas à la mettre dans le même message à cause de la limite des post.

Une jeune femme, chinoise d’origine était en voyage en Espagne, un très beau pays. Longs cheveux noirs, elle avait les yeux bruns noisette en amandes. Belle et d’une grâce à en couper le souffle, elle marchait sans savoir où elle allait. Bien sûr, elle savait que les hommes la regardaient avec envie, mais cela ne la dérangeait pas, même qu’elle était contente de l’effet qu’elle leur faisait. Comment se nommait-elle ? Plusieurs personnes se sont posées cette question et peu d’entre eux le savent. Tout ce qu’ils savent c’est que tout le monde la surnommait « Lotus », comme la fleur et cela, à cause de sa beauté. Elle restait secrète et mystérieuse, ne s’attachant à personne. Elle savait jouer au jeu de la séduction, mais elle aimait mieux ne pas y jouer. Elle aimait mieux un amour sincère et vrai. Elle n’était pas pour les aventures d’un soir.

Un jeune homme, espagnol d’origine était en train de faire la cour à une femme qu’il ne connaissait que depuis la journée même. Il faut dire qu’il était un vrai Don Juan, capable de faire tomber n’importe qu’elle femme dans ses bras et cela, sans grand effort. Plusieurs femmes auraient voulu être celle qui arriverait à faire fondre son cœur, être celle qu’il aurait désiré plus qu’autre chose. Mais c’était toujours la même chose, pour lui ce n’était qu’eu jeu et il était le meilleur dans son domaine. Lui par contre, il était tout à faire d’accord pour les aventures d’un soir, même qu’il en était roi. Son nom ? Il était surnommé « El Semental », ce qui signifie « L’Étalon ». Cheveux blonds, il avait les yeux d’un bleu d’acier.

Bien sûr, un jour ils se rencontrèrent. Lotus regarda Semental parler avec une nouvelle conquête. Et lui, en la voyant il arrêta de parler. Il n’avait jamais vu une femme pareil dans son pays, aussi belle, gracieuse et remplie de mystère. Il laissa la personne avec qui il était pour aller parler à la nouvelle arrivante.

-Vous êtes nouvelles dans le coin ? demanda-t-il de sa voix chaude.
-Je ne fais que passer, je suis en voyages.
-Et quel est votre nom ?
-Tano Fan et vous ? lui demanda-t-elle d’une voix douce. (il ne faut pas oublier qu’en Chine, le nom est placé devant le prénom. Donc son prénom est « Fan » et son nom « Tano »)
-Carlos Salvaje, pour vous servir.

Ils parlèrent longtemps, ne prenant plus compte du temps qui passait, qui filait à une vitesse folle. Bientôt la nuit tomba et ils durent se laisser pour rentrer chez eux. Toute fois, ils savaient déjà qu’ils allaient se revoir. Un lien s’était créé et ils en avaient conscience. Pour Carlos, ce n’était plus une attirance physique, il adorait la personnalité de Fan. Pour celle-ci, du premier coup d’œil elle su qu’ils allaient s’entendre et c’était bien le cas. Ils se donnèrent plusieurs rendez-vous et finalement ils se marièrent quelque année après. Un jour alors qu’ils ne s’y attendaient pas, Fan fut enceinte. Celle-ci fut radieuse de bonheur et Carlos aussi, mais moins. Un enfant, il n’avait jamais prévu cela, il n’en avait jamais éduqué, il n’allait sûrement pas savoir quoi faire. Lorsque le poupon vint au monde, la femme tendit l’enfant, qui était enveloppé dans une serviette, au père et dépassant toute attente, ses barrières se tombèrent en voyant le visage de ce petit ange. Deux ans plus tard, ils eurent un autre enfant et comme le père n’avait pas pu assister à l’accouchement, il demanda à sa femme.

-C’est un garçon ou une fille ?
-Une fille. Comment allons nous l’appeler ?
-Que dirais-tu de Cascada ?
-C’est jolie, mais est-ce que cela a une signification précise ? demanda la mère.
-Cela veut dire Cascade… Cascada Salvaje… Cascade Sauvage… expliqua le père.

Sauvage… il ne pouvait pas savoir à quel point. Tout se déroula bien dans cette petite famille, tout allait à merveille même. Les parents eurent un autre enfant deux ans plus tard, ils avaient maintenant trois enfants. Mais Cascada n'a aucun souvenir de ses frères ou soeurs. La fillette grandit dans les règles de l’art chinois, elle parlait aussi bien espagnol que chinois. Elle apprit à faire du karaté et plusieurs autres formes de défenses. Ses parents étaient très présent pour elle et l’amour qu’ils lui donnaient, elle leur rendait. Pendant 16 ans, le bonheur et la joie régnaient, mais bien sûr, un jour tout chamboula. Cascada avait l’habitude d’aller à une chute qui se trouvait dans une épaisse forêt. Ses parents ne s’inquiétaient pas, car ils savaient où elle était et qu’elle était capable de revenir à la maison, même dans la plus parfaite des obscurités. Bref, elle marcha dans la forêt, allant vers la chute d’eau, elle pouvait déjà l’entendre. Rendue à l’endroit désiré, elle s’assoie au bord, les pieds dans l’eau. Elle ferma les yeux un instant, respirant calmement. Elle était bien là, loin de tout, dans son endroit préféré, là où elle se sentait le mieux. Entendant un craquement de branches, elle ouvrit les yeux et regarda derrière elle. La jeune fille n’eut pas le temps de réagir que déjà une sorte d’immense loup la mordit au bras droit. Elle cria de surprise, mais aussi de douleur. Elle essaya de se défaire de l’emprise que cette créature avait sur elle, mais il ne lâcha pas prise, même qu’il la traîna dans la forêt.

Après ? Ce qui c’est passé après ? Mystère, elle ne se rappela plus de grand-chose. Qu’est-ce qui c’était passé ? Elle se rappelait s’être fait attaqué par un loup, enfin il lui semblait, mais elle était encore vivante. Comment était-ce possible ? Un loup aurait du la tuer pour assouvir sa faim, mais il n’en avait rien fait. Elle regarda son bras droit, une blessure était apparente, donc ce loup l’avait bien attaqué. Elle regarda ensuite autour d’elle. Elle se trouvait dans la forêt, mais où dans la forêt ? Elle regarda le ciel, celui-ci avait des teintes orangées et rosées, le soleil se couchait. Combien de temps était-elle ici ? Elle s’était rendue dans la forêt en après-midi, cela devait faire environ quatre ou cinq heures qu’elle était là. Elle aurait voulu rentrer chez elle tout de suite, mais où elle aller. Tout à coup elle sentit une odeur, ça sentait le bois brûlé. Un feu ? Donc il devait y avoir de la civilisation non loin. Contente, elle marcha vers l’endroit où il y avait sûrement des flammes. Elle découvrit une petite maison près d’un cours d’eau. Elle regarda ensuite le ciel, le soleil venait tout juste de se coucher, laissant place à la nuit, ou plutôt à la pleine lune. Il faut savoir que lorsqu’on se fait mordre par un loup-garou on peut contrer les actions de la métamorphose en avalant une sorte de plante bien spécifique. Mais on doit l’avaler avant la pleine lune, sinon il n’y a aucun moyen de contrer la transformation. Malheureusement pour Cascada, elle ne savait rien de cela et en plus, c’était la pleine lune. Elle tomba brusquement au sol, elle avait mal, très mal. La douleur était sur le bord de l’insupportable. Les doigts raclèrent le sol et tout son corps tremblait, on aurait dit qu’elle allait mourir, mais non, elle survécue. Dix minutes passèrent, puis elle se releva comme si de rien n’était, mais elle avait changé. Ses yeux étaient de la même couleur, mais ils étaient remplis de haine. Ses dents étaient pointues et acérées. Elle avait des griffes aussi coupantes qu’une épée. Sa peau était recouverte de fourrure brun/blond. Elle ressemblait plus à un loup qu’à un humain. Elle était maintenant un loup-garou...

La créature regarda la maison dont quelques lumières allumées, puis d’une vitesse incroyable, elle fonça dans sa direction. Ce fut un vrai carnage. La famille qui habitait cet établissement avait cinq membres, le père, la mère et trois enfants; tous morts. Elle les avait tué sans aucune pensée, sans aucun regret. De toute façon, il fallait bien qu’elle se nourrisse. La tuerie passée, elle sortit de la maison et s’enfonça dans la forêt à la recherche d’un autre repas tout aussi délicieux et facile à dévorer. Après trois heures de marche, elle avait tué une dizaine d’animaux, petits ou gros. Puis elle arriva devant une autre habitation, mais étrangement, l’odeur lui était familière. Elle ne s’interrogea même pas, elle s’élança vers la bâtisse, sachant qu’elle allait encore se régaler. Sa soif de chair et de sang, semblait n’avoir aucune limite. En entrant, elle su immédiatement où étaient les membres de la famille. Ils étaient deux à être devant la créature, pourtant il y avait cinq membres dans cette famille. Alors où étaient les trois autres ? Elle ne se posa pas de questions et tua les deux adultes de sang froid et se délecta de leur sang et de leur chair. Après cet autre repas, elle s’en alla, s’engouffrant encore une fois dans la forêt. Où allait-elle ainsi ? Et bien, elle allait vers la chute et rendue, elle plongea dans l’eau. L’eau devint rouge… rouge sang. Tout ce liquide vital s’était mélangé avec les poils de la bête, mais maintenant, l’eau la nettoyait…

Le jour revint enfin après une nuit des plus horribles. Lorsque les rayons du soleil la toucha, Cascada reprit sa forme humaine, complètement nue. Elle se réveilla doucement, sentant le contact de l’herbe humide sous elle. Elle se rappelait vaguement de ce qui c’était passé et elle se demandait où elle était. Elle regarda autour d’elle et se rendit compte qu’elle était à côté de la chute, mais elle n’était pas habillée. Elle rougit rapidement et se jeta à l’eau avant que quelqu’un arrive et la voit ainsi. Que c’était-il passé, comment ce faisait-il qu’elle était encore là et avec aucun vêtement sur le dos ? Peu à peu les souvenirs lui revinrent à l’esprit. L’étrange loup, la petite maison au bord de l’eau, la douleur, des cris, du sang, un goût de viande, la forêt, plusieurs animaux, une autre maison, des cris, du sang, un goût de viande. Cela en était trop, elle s’approcha du bord de l’eau et vomit au sol. Elle se nettoya la bouche, se disant que cela n’était pas possible. Bien sûr, elle avait déjà entendu la légende des loups-garous, mais elle savait que cela n’existait pas. Mais ce loup… ce loup beaucoup plus grand et gros que ceux qu’elle voyait parfois. Était-ce vraiment une de ces créatures qui se transforment quand vient une nuit de pleine lune ? Et en était-elle devenue une ? Non, elle ne pouvait pas s’imaginer cela. Elle sortit rapidement de l’eau et courut vers sa maison, espérant que personne ne la verrait. Arrivée chez elle, la porte était ouverte. Elle entra rapidement sans y faire attention et monta immédiatement à sa chambre pour s’habiller. Lorsque cela fut fait, elle descendit en appelant sa famille, mais personne ne répondit. Elle remonta alla dans la chambre de ses parents, mais personnes. Elle descendit dans le salon, puis dans la cuisine, mais toujours personnes. Elle alla ensuite dans la salle à manger et les découvrit. Ses parents, enfin, ce qu’il en restait, au sol, dans une marre de sang. Elle pouvait voir des traces, des traces de loups ?! Non, cela ne pouvait pas être possible, elle ne pouvait pas être l’auteur de tout ceci. Elle avait fait un cauchemar, ce n’était pas la réalité. Mais plus le temps passait, plus les souvenirs revenaient. Elle avait bel et bien tué ses parents.

La jeune fille s’enfuie de sa maison, disparaissant derrière les arbres de la forêt. Elle courut longuement, jusqu’à ne plus en être capable. Elle se laissa tomber au sol, la respiration saccadée. Elle ne bougea pas pendant un long moment, elle aurait voulu mourir, mourir parce qu’elle avait tué une famille, mais aussi ses propres parents. Ils lui avaient donné la vie et elle, la mort… Cette phrase, elle se la répéta longuement, sûrement à tous les jours. Les jours et les semaines passèrent. Étrangement, elle n’était pas comme les autres de son espèces, elle se transformait à toutes les nuits ou presque, même s’il n’y avait pas de pleine lune. Plusieurs personnes essayèrent de la tuer, suivant ses traces, la traquant comme un animal. Mais elle arrivait toujours à s’enfuir, à survivre. Un jour, entendant des bruits de sabots, elle regarda autour d’elle et finalement, elle vit deux chevaux. L’un était aussi noir que les ténèbres et l’autre aussi blanc que la lumière. Ces animaux ne s’enfuirent pas, contrairement à tous les animaux qu’elle croisait, ils avancèrent même dans sa direction. C’était des équidés treh, deux chevaux inséparables, mais qui sont tout à fait le contraire l’un de l’autre. Peut-être était-ce parce qu’il avait capté en elle, comme une ressemblance avec eux. Ils étaient deux contraires et elle, elle était deux contraires en un corps. L’un était méchant, maléfique et froid; l’autre gentil, pure et amicale. Elle, elle était gentille et méchante, pure et maléfique, amicale et froide. Elle les nomma Tinieblas et Luz. Ensemble, ils se défendirent comme ils pouvaient contre les humains, mais un jour, ceux-ci arrivèrent à les capturer, tous les trois. Les hommes les tuèrent pendant une nuit sans lune sans regret, même content de se débarrasser de trois créatures du diable d’après eux. Ayant été tué en même temps, Cascada, Tinieblas et Luz se retrouvèrent au même endroit et ensemble, à la cité d’Aons.

Votre mort plus précisément : C’était une nuit comme les autres, enfin, si on peut dire. Étrangement, il n’y avait pas de lune dans le ciel, enfin, il y en avait peut-être une, mais elle n’était pas apparente. Rien sortant de l’ordinaire ne s’était passé, pas encore en fait. Les deux chevaux broutaient tranquillement de l’herbe fraîche que le loup-garou les regardait, mais étrangement, il ne les attaquait pas. Peut-être que malgré tout ce qu’on pense, ces créatures ne sont pas justes des tueurs. Bref, Cascada entendit des pas feutrés et grogna fortement, mais les pas se rapprochèrent rapidement quand même. Soudainement plusieurs filets se firent jeters sur elle, mais aussi sur les chevaux. Ceux-ci mordillèrent les cordes, essayaient de percer les filets et pouvoir ainsi s’enfuir, mais rien n’y faisait. La louve, elle se débattit, et coupa rapidement ce qui la retenait et elle fit de même pour le filet qui encombrait les animaux. Ils prirent la fuite, même si elle aurait voulu se battre et goûter à la tendre chaire de ces hommes. Ils s’enfoncèrent de plus en plus profondément dans les bois, mais la faim prit bien vite le dessus chez la dangereuse créature qu’elle était. Sentant l’odeur de la viande fraîche, elle faussa compagnie à Tinieblas et Luz, pour aller déguster la viande qui sentait si bon. Aussitôt qu’elle vit le morceau de nourriture, elle se jeta dessus, mais une cage en argent l’entoura tout à coup. L’argent, la seule chose dont elle ne pouvait pas toucher, sinon elle allait se blesser. Et elle savait très bien après avoir essayé. Elle hurla comme le font les loups, ce qui ne fit qu’aggraver son cas, car immédiatement après, des hommes arrivèrent. Mais heureusement pour elle, ses compagnons aussi. Ceux-ci se ruèrent rapidement vers les humains, voulant les faire fuir, mais ils jetèrent des filets dessus, ce qui les neutralisa facilement. Pour les chevaux, ce fut une balle dans la tête, pour le loup-garou ce fut une balle, mais une balle en argent. Les hommes se débarrassèrent des corps sans regret, étant même content d’avoir éliminé trois créatures du diable.
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Jérémie
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MessageSujet: Re: Poèmes et histoires   Poèmes et histoires Icon_minitimeDim 1 Oct - 18:18

Vraiment tu a un talent d'écriture. C'est super beau...
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MessageSujet: Re: Poèmes et histoires   Poèmes et histoires Icon_minitimeDim 1 Oct - 19:52

Merci Jérémie Razz
Et oui, encore une histoire que j'avais écrite pour un fofo.


Cette histoire commence ainsi. Il y a plusieurs années, un bébé se fit rejeter des eaux. Ce bébé n’était pas humain, c’était une nymphe des eaux. Un couple, voyageant, entendit les cris du poupon et ils allèrent voir ce qui se passait. Voyant un bébé sur la plage, aucun adulte proche, ils décidèrent de l’adopter. Plus tard, on pouvait voir une petite famille bien tranquille vivait dans un petit village. Rien de très extraordinaire, bref c'était bien tranquille et calme, jamais il n'y avait d'accidents trop graves. Mais un jour, personne ne sait comment, un bon père de famille attrapa un virus ou plutôt une grave maladie. Il resta longuement souffrant chez lui, puis un soir, dans un silence des plus complets, il mourut. Sa femme et sa fille en furent très attristées. Étrangement, la femme se remaria que quelque semaine après la mort de son mari. Au début, la petite fille n'aima pas du tout son "père de remplacement" comme elle l'appelait, mais elle dû se faire à l'idée que son vrai père ne reviendrai pas et que sa mère n'allait pas quitter cet homme que Naïma trouvait franchement odieux.

Les jours, les semaines, les mois et même les années passèrent, et la jeune fille avait grandit. Elle avait maintenant 15 ans et son "père de remplacement avait changé depuis peu de temps, il lui portait plus d'attention et était plus gentil avec elle. Naïma ne comprenait pas ce changement de comportement si soudain. Mais un soir, elle comprit enfin. À vrai dire, elle aurait préféré ne rien comprendre, rester dans l'ignorance, mais le passé c'est le passé, on ne peut pas le changer. Bref, un soir le nouveau mari de sa mère entra dans sa chambre, la lune était pleine et le vent était en rafale à l'extérieur. L'homme s'approcha d'elle en silence, puis lui caressa les cheveux, descendant de plus en plus. Elle se réveilla doucement, se demandant qu'est-ce qui se passait. Avant même qu'elle comprenne, il était en train de la violer. Elle essaya de s'enfuir, mais il la tenait doucement, mais aussi fermement. Elle essaya en vain de crier, de prévenir sa mère, d'appeler à l'aide. Mais la frayeur et la honte la laissaient sans voix pour son plus grand malheur.

Naïma essaya d'en parler avec sa mère, mais chaque fois, sa mère ne voulait rien entendre, faire comme si tout allait bien, que tout était normal. Sûrement que le femme en parla à l'homme, car celui-ci n'arrêta pas, mais il commença à être plus violent, la battant parfois, de plus en plus régulièrement. Un an passa, le moral de la jeune fille se faisait de plus en plus bas et un jour elle décida de s'enfuir, elle n'en pouvait plus de rester dans une maison où son "père de remplacement" la violait et la battait et où sa propre mère ne l'écoutait pas. Elle prit une épée à double lame, l’arme qui appartenait à son vrai père, puis partie, Elle voyagea longuement, puis elle arriva à un port, où plusieurs bateaux étaient amarrés. Embarquer dans un de ces bateaux et vivre le jour, le jour ? Pourquoi pas, après tout, ça ne pouvait pas être pire que ce qu’elle avait vécu. Elle navigua longuement, elle parlait peu avec le monde de l’équipage. Il faut dire qu’elle évitait surtout tous les hommes du bateau.

Pendant une nuit, une maladie étrange s’attaqua aux membres du navire. Seule la personne qui ne dormait pas à ce moment survécue. Était-ce une coïncidence ? Peut-être que oui, peut-être que non. Une tempête se déclara peu de temps après. Le navire chavira, coulant dans les abîmes de l’océan. Les éclairs foudroyaient le ciel, le vent soufflait violement et la pluie tombait sans aucune retenue. La jeune fille sauta à l’eau avant de couler avec le navire. Les jours passèrent et elle s’échoua sur une île complètement enveloppée dans la brume. Elle ne savait pas où elle était et elle ne savait encore moins que cette île se nommait Yinis Witrin.
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Jérémie
Invité




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MessageSujet: Re: Poèmes et histoires   Poèmes et histoires Icon_minitimeDim 1 Oct - 19:59

Va falloir que tu me donne l'adresse de se forum.. J'aime trop l'histoire
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Anonymou
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MessageSujet: Re: Poèmes et histoires   Poèmes et histoires Icon_minitimeDim 1 Oct - 20:12

Sérieusement très beau!
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MessageSujet: Re: Poèmes et histoires   Poèmes et histoires Icon_minitimeDim 1 Oct - 20:29

Voilà l'adresse du fofo ==> http://yiniswitrin.discutfree.com/
Et merci Faywel

Oui oui, une autre histoire, mais ce n'est pas l'original. Celle-ci, je l'avais modifié pour pouvoir la mettre sur un forum de X-Men lol


Un panier se fit rejeter par l'océan, attérissant sur une plage de sable fin et blanc. Un couple passant par-là vit ce panier arriver et poussé par la curiosité, ils allèrent voir ce qu'il contenait. Quel fut leur surprise en voyant un petit bébé endormit. Les deux personnes se regardèrent longuement, on pouvait voir dans leur yeux qu'ils savaient déjà quoi faire de cet enfant abandonné. Ils allaient l'adopter. [...]

C’était une nuit d’orage, la pluie s’abattait violemment contre un petit village, au fin fond d’une petite île, répertoriée sur aucune carte existant sur Terre. Cette île a un nom et c’est Inomie. À cet endroit, le vent faisait rage, les éclairs zébraient le ciel avec fureur. Il semblait que les dieux étaient en colère, mais pourquoi ? Les villageois allèrent vers la maison du chef, cogner à la porte.

-Que se passe-t-il ? demanda une voix grave de l’autre côté de la porte.
-Ouvre nous Tom, nous avons à te parler ! s’écrièrent plusieurs voix pour couvrirent le bruit de l’orage.

On entendit grommeler, puis la grande porte en chêne s’ouvrit dans un grincement. Tous les habitants du village entrèrent dans la maison, emmenant avec eux l’humidité de l’extérieur. Un feu brûlait dans la cheminée et la plupart des femmes et enfants s’en approchèrent pour se réchauffer et laisser les hommes parler en paix entre eux.

-Alors, qu’y a-t-il ? demanda le chef irrité et voulant finir cette conversations qui n’avait même pas commencé.
-Tu sais très bien pourquoi nous sommes ici…dit un homme au ton hargneux et plein de haine pour son confrère.
-Toi Alfrid, je ne t’ai rien demandé.
-Peut-être, mais moi, je te parle et d’après ce que je sais, dans ce village, nous avons le droit de dire ce que nous voulons. C’est même toi qui a décrété cette loi je te rappelle.

Deux femmes s’approchèrent et calmèrent les deux hommes en leur chuchotant des choses à l’oreille. Cela sembla marcher, les deux confrères arrêtèrent de parler, mais ils se lancèrent plusieurs regards meurtriers. Une jeune femme qui se nommait Ally s’avança vers le grand chef, puis elle lui dit d’une voix douce.

-Tom, comme l’a déjà dit Alfrid, tu sais très bien pourquoi nous sommes ici. Ta fille…
-Elle ne fait rien du tout ! s’écria Tom, rouge de colère.
-Tu sais très bien que nous disons la vérité. Toutes les personnes qui sont ici sont du même avis que nous, tu es le seul qui t’entête de ne pas le croire.
-Je te dis que vous vous trompez.
-…

Ally n’ajouta rien, ne voulant pas encore plus énerver Tom qui semblait être prêt à exploser à tout moment. On entendit un vase se casser, toutes les têtes se retournèrent vers une jeune fille habillée d’une chemise et d’un pantalon noir. Ses longs cheveux ondulés blancs volèrent légèrement sous les courants d’airs qui s’infiltrèrent dans la maison. Ses lèvres étaient roses, même qu’elles étaient d’un rose pâle, qui ne faisait que rehausser son teint. Ses yeux, d’un mauve étrange étaient plus qu’envoûtants. Ses yeux semblèrent observer tous les gens qui se trouvaient là. Dans la maison de Tom c’était le silence complet, tout le monde retenait leur respiration et le visage du chef sembla pâlir pour redevenir avec une couleur normale.

-Je t’avais dit de rester dans ta chambre. dit le Tom calmement.
-Je n’arrivais pas à dormir avec cet orage…prétexta la jeune fille qui s’avança vers l’homme et qui alla s’asseoir sur ses genoux comme un enfant d’un bas âge.

Le chef soupira, n’étant pas capable de chicaner, de s’entêter ou bien même, d’élever la voix lorsque sa petite fille chérie était dans les environs. Les habitants du village regarder la jeune fille avec mépris, sachant que c’était elle la responsable. Lorsque tout le monde quitta la maison du grand chef, la jeune fille demanda à son père avec sa voix douce, mélodieuse, peut-être même angélique.

-Pourquoi tout le monde était là ?
-Ils voulaient me parler d’un problème sans importance…lui répondit-il en soupirant, ne voulant pas le lui dire la véritable raison.
-Tu en es sûr ?
-Allysson…Pourquoi sors-tu si souvent la nuit ?
-Qui a dit que je sortais la nuit ? Car je pourrais très bien démontrer que ce n’est qu’un tissu de mensonges.
-Il faudrait alors que tu le démontres à tous les habitants du village… soupira-t-il en se passant une main dans les cheveux, puis il ajouta pour clore cette discussion. Il se fait tard, allons nous coucher.

La jeune fille aimée de son père ne dit rien, montant docilement les marches menant vers les chambres, laissant son père et sa mère seuls. Les deux parents attendirent d’entendre la porte se fermer, puis la femme demanda à son mari.

-Dis moi, pourquoi n’es-tu pas capable de parler à ta fille ?
-Je te ferais remarquer que c’est la tienne aussi…dit-il en se passant une main sur le visage en soupirant.
-Ça je le sais très bien, tu me le répètes sans arrêt. Les villageois viennent même nous voir pour nous parlez d’elle. Eux aussi ils l’ont remarqué, mais personne ne veut te faire de la peine, alors on ne dit rien sur ta fille chérie. Ouvre toi donc les yeux, elle n’est pas aussi innocente que tu voudrais bien le croire.
-Écoutes Fania, tout ce que tu me dis, tout ce que les habitants du village me disent, je l’entends, ne croyez pas que je sois sourd à tout ce que vous me dîtes…Mais Allysson est ma fille et la tienne aussi, nous sommes une famille et une famille ne doit pas douter de ses membres, donc se faire confiance.
-Je sais tout ça…soupira la femme, se disant que son mari trouvait toujours le moyen d’avoir le dernier mot, même lorsqu’il avait tort.
-Tu le sais ? Je t’aime. dit Tom à sa femme en la serrant contre lui et en l’embrassant, comme pour clore cette petite dispute.

Allysson, du haut de sa chambre avait tout entendu la conversation de ses parents. Non, elle n’avait pas ouvert sa porte, elle l’avait bel et bien laissé fermer. Alors, comment avait-elle fait pour entendre ? Car les deux personnes qui se trouvaient en bas, ne parlaient pas si fort que cela. Et bien, dans la chambre de la fille, il y avait derrière un meuble une petite trappe, juste assez grande pour qu’une adolescente de fine taille puisse s’y faufiler. Cette trappe, était comme un passage secret, il faisait le tour de toute la maison, même qu’à un moment donné, le tunnel descend de plus en plus, cela devenait sous terrain. Si l’on suivait ce passage des plus étranges, on arrivait sur la plage qui bordait le village. Certains villageois disaient qu’un fantôme hantait cette plage, ils juraient l’avoir vu, habillée d’un noir, comme les ténèbres de l’ange de la mort, se promenant en chantonnant. Allysson n’était pas un fantôme, même qu’il n’y en avait jamais eu. Ce que les habitants du village voyaient étaient bel et bien la jeune fille qui marchait sur la plage pendant la nuit. Et c’est ce qui ce passa cette nuit. La jeune fille marcha le long du passage dont elle avait emprunté plus qu’une fois. En peu de temps, elle se retrouva sur la plage. Elle marcha légèrement sur le sable fin et blanc, ses pas étaient si légers, qu’elle semblait voler au-dessus du sol. Mais bien sur, cela n’était qu’une illusion.

En même temps un jeune homme passait par la plage, il cherchait un village où il pourrait loger quelque temps avant de repartir là où sa vie le menait. Il entendit des pas, alors il s’arrêta, écoutant tous les bruits. C’était Allysson qui se promenait par-là. Devant cette apparition, le jeune homme ne dit rien, surpris, étonné et ébloui par temps de beauté. Il n’aurait jamais pu croire que tant de beauté pouvait être dans un corps qui semblait si frêle, mais si fort en même temps. Il aurait voulu parler à cette apparition des plus envoûtante, mais il ne la voyait déjà plus. La jeune fille n’avait pas remarqué qu’elle ait été vue et maintenant elle était plus loin. L’étranger, lui se demanda qui cela pouvait bien être. Il se coucha sur le sable, regardant le ciel, mais il ne pouvait oublier le visage de cette inconnue. Le lendemain, l’inconnu se leva, s’étira et continua sa route, ne pouvant s’empêcher de penser à l’apparition qu’il avait vue, il ne pouvait l’oublier. Peu de temps passa et il arriva dans l’enceinte d’un village, le village de toute cette histoire. Il vit plusieurs jeunes filles qui étaient vraiment belles, mais il trouva toutes moins belle que celle qu’il avait vue. Devenait-il obsédé ? Il se posait grandement cette question. Ayant entendu la nouvelle qu’un étranger était dans la village et étant le grand chef, Tom du aller à sa rencontre, ce qu’il fit.

-Bonjour à toi voyageur, pourrais-je savoir ce que tu fais dans notre village ? demanda Tom.
-Je ne fais que passer, je voyage depuis toujours, mais depuis hier, je cherche quelqu’un. Une jeune fille d’une grande beauté, encore plus grande que celle des déesses... dit-il comme dans une transe, tellement il semblait être tombé amoureux de cette personne dont il parlait.
-Et tu crois qu’elle se trouve dans mon village ?
-Je n’en sais rien, mais si j’ai votre permission, je voudrais pouvoir passer quelque jour ici.
-Vous avez mon consentement, je vous hébergerais chez moi. Suivez-vous moi.

Le voyageur ne prit pas beaucoup de temps avant de suivre le chef qui l’amena vers l’endroit où il pourra dormir. Dans la maison, Tom lui fit visiter les pièces importantes, puis il lui montra la chambre où il pourra se reposer. En y pensant, l’homme demanda à l’inconnu.

-Au fait, comment te nommes-tu mon garçon ?
-Je m’appelle Nic.
-Nic, dis-tu ? Ça me dit quelque chose, mais je ne sais plus quoi… Mais bon, repose toi bien. dit le chef en souriant, puis il sortit de la chambre, fermant la porte derrière lui. Il alla voir sa fille pour lui dire qu’ils avaient un invité.

Tom marcha dans le couloir du deuxième étage, à la recherche de sa fille, puis il cogna à la porte de la jeune fille.

-Entrez…
-Nous avons un invité aujourd’hui.
-Et qui est-ce ?
-Un jeune voyageur, il se prénomme Nic. dit-il, il allait ajouter quelque chose, mais Allysson fut plus vite et elle dit.
-D’accord et pas besoin de me le dire, je sais qu’il faut que je sois sage.

Le grand chef sourit à sa petite fille bien-aimée, puis il la laissa seule. Lorsque le père ferma la porte, Allysson se leva, déplaça le meuble qui cachait la trappe, puis s’y faufila. Elle marcha le long du tunnel jusqu’à ce qu’elle vit de la lumière. Elle regarda par le petit trou et elle pu voir l’invité qui était allongé de tout son long sur un lit, mais étrangement il portait toujours son chapeau. La poussière virevoltait dans les airs et il ne fallut pas beaucoup de temps pour que la jeune fille éternua. Nic se redressa et s’assit sur le lit, regardant la chambre se demandant d’où pouvait bien provenir ce bruit d’éternuement. Il se leva du lit pour pouvoir mieux examiner les lieux. Allysson s’accroupit, s’adossant contre la paroi du tunnel, respirant le plus calmement possible et aussi le plus silencieusement. Mais étrangement le jeune homme entendait la respiration saccadée de la jeune fille. Il s’en approcha tranquillement, un simple mur les séparait.

-Qui êtes-vous ? demanda-t-il, ne pouvant la voir.

Elle ne répondit pas tout de suite, se demandant simplement si elle devait le faire.

-Vous êtes Nic, n’est-ce pas ?
-Comment connaissez-vous mon nom ?
-Comment je le sais importe peu, mais je peux vous dire que nous allons se voir ce soir…

Nix pu entendre des pas s’éloignant de plus en plus, jusqu’à ne plus rien entendre. Après un moment, il alla s’étendre de nouveau sur le lit, se demandant qui était la personne qui se trouvait peu de temps avant, derrière le mur.

*Sûrement une fille, sa voix n’était pas grave, elle était douce…*

Pensa-t-il en regardant le plafond, les mains derrière la tête. Peu de temps suffit et le jeune voyageur s’était endormit d’un sommeil réparateur. De son côté, la jeune fille se traitait de stupide, elle n’avait pas été prudente. Et dire qu’elle lui avait dit qu’ils allaient se voir ce soir. Vraiment, elle se disait qu’elle était une parfaite idiote. Elle arriva enfin dans sa chambre, malheureusement, son père était là, l’attendant sur son lit d’un air colérique. Elle resta silencieuse, elle savait que son père allait la questionner et la sermonner, et c’est ce qu’il fit.

-Où étais-tu ? Que faisais-tu derrière ce meuble à sortir ainsi ? Aurais-tu quelque chose à me dire ?
-Je… Heu…
-J’attends… dit le père impatient d’avoir une réponse de sa fille qui gardait plus le silence qu’autre chose.
-… J’étais partie me promener… À ce que je sache, j’ai le droit.
-Je ne t’ai jamais empêché d’aller te promener, mais tu sais très bien que je veux que tu me le dises lorsque tu sors. Et pourquoi tu n’utilises pas la porte comme tout le monde ? demanda-t-il, mais il n’attendit pas d’avoir une réponse, il dit peu de temps après, ce soir, tu ne sortiras pas de ta chambre, tu es punie. Et que je ne te vois pas sortir par… par ce passage qui m’était inconnu.

La jeune fille ne répondit rien, elle savait que même si elle essayait de convaincre son père, il ne la laisserait pas sortir de sa chambre. En plus, maintenant son passage secret qui conduisait à l’extérieur lui était interdit. Tom sortit de la chambre de sa fille et descendit les marches de l’escalier pour rejoindre sa femme. De son côté, Allysson décida de ne pas rester là, dans sa chambre à ne rien faire. Elle emprunta encore une fois le passage qui se trouvait dans sa chambre, malgré l’interdisions de son père. Elle alla jusqu’à la chambre du prénommé Nic, elle savait que dans chaque chambre, il y avait une petite entrée pour justement être dans le passage. Elle sortit alors de la petite trappe et s’avança vers le lit où l’étranger était endormi. Elle approcha sa main du visage, mais Nic ouvrit les yeux et attrapa solidement la main de Allysson. Celle-ci se défit de l’emprise qu’il avait sûr elle et lui dit.

-Je vous avais dit que nous allions se voir ce soir, mais mes plans ont changé soudainement, si vous voulez, nous pouvons toujours se voir sur la plage lorsque tout le monde sera endormi…

Il resta un moment surpris, de voir que cette fille était celle qu’il avait vu sur la plage et que c’était la même avec qui il avait parlé de l’autre côté d’un mur. Il finit par répondre.

-D’accord, je vous rejoindrai la plage.
- Bien, alors à ce soir…et sur ce, elle se leva, s’apprêtant à partir.
-Attendez, quel est votre nom ?

Elle le regarda un moment, puis elle lui répondit.

-Allysson… Mon nom est Allysson… puis sur ce, elle s’en alla, disparaissant derrière une grande armoire.
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MessageSujet: Re: Poèmes et histoires   Poèmes et histoires Icon_minitimeDim 1 Oct - 20:29

Suite de l'histoire

La nuit tomba rapidement, le voyageur regarda par la fenêtre, attendant que toutes les lumières du village s’éteignent, puis il ouvrit la porte de sa chambre et sortit de la maison. Allysson, elle, passa par un chemin plus rapide et arriva très vite au lieu de rencontre. Elle resta sur le bord de l’eau, sans pourtant y entrer pour se baigner, elle attendit patiemment en regardant les étoiles et les vagues de l’océan. Nic arriva peu de temps plus tard, il était nerveux, Allysson était la première jeune fille à lui faire cet état là. Habituellement, il était confiant, il savait quoi dire, quoi faire, il savait comment user de ses charmes pour arriver à ses fins, mais en cette nuit, il ne savait plus rien faire. Allysson regarda son interlocuteur qui semblait de plus en plus nerveux. Certes, elle aussi elle était un peu nerveuse, mais c’est normal, puisqu’elle rencontrait une personne la nuit sur une plage complètement déserte. Ils se parlèrent pendant toute la nuit et encore là, le temps passa trop vite. Plus il la connaissait, plus il tombait fous amoureux. Mais pour elle, était-ce le cas ? Sans réfléchir, jeune homme embrassa la jeune fille qui lui avait pris son cœur sans le savoir. Elle voulut l’arrêter et s’en aller, puisqu’elle ne ressentait pas les mêmes sentiments que lui, mais elle n’avait pas à se défaire de son emprise qui était trop forte. Elle essaya de se dégager, mais rien à faire. Il semblait que plus elle résistait, plus les ardeurs du jeune homme s’intensifiaient. Tant de choses se passèrent à cet endroit, des choses qui la dégoûtaient, des choses dont elle avait honte. Non il ne l’avait pas violé, elle avait réussi au dernier moment de s’enfuir. Mais ce qui s’était passé, elle aime mieux ne pas en parler. Le lendemain, elle n’en parla à personne, elle avait trop honte. Elle évita toute rencontre avec l’étranger, elle n’avait pas envie que tout recommence. Pendant une nuit, elle n’arriva pas à dormir, elle se retournait et retournait dans son lit. Alors elle s’habilla et alla vers la plage. Même si ce lieu avait été souillé, elle avait toujours aimé y aller, elle s’y sentait libre. Après tout, elle n’avait qu’à ne pas rester proche de l’endroit où tout cela c’était passé, elle marcha de plus en plus loin, encore plus loin qu’elle n’avait jamais été. Mais dans tout ce silence, elle ne pouvait s’empêcher de penser à ce qui s’était passé. En plus que le jeune homme avait décidé de s’installer dans le village, mais il semblait aussi toujours faire par exprès pour être aux mêmes endroits qu’elle. Parfois, elle allait à la place du marché et il était là, elle rentrait à la maison et il revenait lui aussi, elle allait au lac et il apparaissait. Bref, peut importe où elle allait, il y était aussi. Lorsqu’ils se retrouvaient au même endroit et tous seuls, il lui murmurait des mots à l’oreille, ce qui la faisait frissonner, pas de peur, ni de plaisir, mais plutôt de dégoût. Elle n’arrivait plus à vivre ainsi, dans la honte, le dégoût, mais aussi la peur que tout cela ne se reproduise. Elle décida donc de s’en aller, de s’en aller de cette île et c’est ce qu’elle fit. La jeune fille savait que malgré le fait que l’île n’était répertoriée sur aucune carte, qu’un bateau accostait pour livrer des marchandises.

Allysson alla donc sur le bateau sans que personne ne la remarque, enfin c’était ce qu’elle pensait, car le jeune homme, lui la vit très bien et bien sûr, il la suivit. Le navire devait faire escale en Espagne, ce qui n’était pas très loin de la petite île. La jeune fille se cacha dans la cale, la partie où les membres de l’équipage allaient le moins souvent. Quelque jour passa, sans qu’elle ne voit et se rende compte que celui qu’elle fuyait était là, quelque part. Mais il fallut qu’elle le voit, il était là, assis dans un escalier menant de la cale aux chambres de l’équipage, il semblait attendre quelque chose. Comme s’il savait qu’elle se trouvait là, mais qu’il ne savait pas exactement, alors il attendait qu’elle se montre. Mais elle ne bougea pas d’un poil, s’il le fallait, elle allait rester là, cachée jusqu’à ce qu’un miracle l’aide. Lorsqu’ils arrivèrent en Espagne, le jeune homme dû lui aussi se cacher pour ne pas se faire repérer. C’est à ce moment, qu’elle décida qu’elle devait foncer et sortir de ce navire. En dehors du bateau, elle courut et courut, elle ne savait pas où elle était et encore moins où elle pouvait aller. Allysson passa plusieurs jours en Espagne à se cacher à essayer de s’éloigner le plus possible de Nic dont elle ne savait plus où il était, s’il la suivait encore. Un après-midi, alors qu’elle marchait rapidement dans une petite ruelle qu’elle connaissait bien et qui était un raccourci pour se rendre au restaurant où elle avait commencé à travailler depuis peu comme serveuse. Et oui, il fallait bien qu’elle gagne sa vie. Bref, elle faillit trébucher de surprise en voyant un homme adossé contre un mur de la ruelle, comme s’il attendait quelque chose ou quelqu’un. Elle avança, faisant comme si elle ne le voyait pas, elle savait qu’il fallait mieux adapter cette attitude lorsqu’on rencontrait quelqu’un qui nous semblait louche. En passant devant l’homme, elle ne s’attendit pas à ce qu’il lui tienne le bras fermement, même plutôt violement. Allysson leva les yeux vers la personne et son sang se glaça rapidement lorsqu’elle croisa son regard. Ce regard qui l’avait hanté depuis bien du temps, ce regard dont elle espérait avoir à ne plus jamais le revoir. Mais en ce jour, elle le revoyait et des frissons d’horreur la parcoururent.

-Je savais que tu passerais par ici, tu passes toujours par cette ruelle… Tu devrais savoir que lorsqu’on est une proie et que le prédateur est proche, il ne faut jamais prendre d’habitude. dit-il en souriant, content de la revoir, puis il ajouta en voyant les frissons parcourir la jeune fille. Des frissons ? Je te fais tant d’effets que ça ? Tu t’es peut-être ennuyée de moi… il lui murmura alors à l’oreille, tu m’appartiens, ne l’oublis pas…

La jeune fille ne dit rien, elle ne cria même pas pour appeler à l’aide, elle était paralysée. Tout ce qu’elle redoutait était que tout recommence et c’était en train de se produire. Nic lui enleva ses vêtements violement, couvrant la peau pâle de sa proie de baiser, sans aucune trace d’amour, que du désir et du plaisir charnel. Il la retenait fermement, la plaquant contre un mur de la ruelle. Il la mordilla par endroit, humant l’odeur de ses cheveux, laissant balader ses mains sur le corps de la jeune fille. L’homme enleva son pantalon, pendant ce temps, Allysson essaya de s’échapper, c’était sa seule chance. Après ça, il y avait peu de chance qu’elle aille d’autres situations où elle pourrait fuir. Elle courut donc, voulant sortir de cette ruelle au plus vite possible. Malheureusement, Nic fut plus rapide qu’elle et arriva à la rattraper, la plaquant cette fois contre le sol. Il se mit sur elle, caressant le corps sous lui, des caresses malsaines, donnant des baisers de plus en plus bas et de plus en plus déplacés. Il lui enleva les derniers vêtements qui lui restaient. Maintenant la jeune fille était nue, sans aucune défense, sans aucune aide, sans aucune chance de s’en sortir. Pour la première fois, elle eut un rapport sexuel avec un homme et elle aurait voulu mourir à ce moment même, puisque ce rapport sexuel, elle n’en avait pas voulu, elle avait été violé. Le viol dura plusieurs heures, parfois de devant, d’autres fois de derrière. Il semblait que l’appétit sexuel de Nic n’était jamais satisfait. Tandis qu’à Allysson, des larmes silencieuses coulaient sur ses joues, elle aurait voulu se montrer forte, mais les larmes coulaient de toute manière. Des larmes de peur, de dégoût, d’amertume et même de haine. Elle aurait voulu que tout ceci ne soit qu’un mauvais rêve, qu’elle allait se réveiller dans un moment, mais le problème c’était qu’elle ne rêvait pas. Peut-être que cela lui causa un traumatisme, mais quelque chose se passa en elle, elle ne fut jamais la même. Une bulle d'eau se forma autour de la tête de Nic, surpris, il se leva, ne comprenant pas ce qu'il arrivait. Il mourut sans comprendre.

Allysson voyant cela, s'enfuit, courant, ne sachant pas où elle allait. Était-elle une mutante, ces personnes ayant d'étranges pouvoirs ? Sûrement, car les jours passèrent et quand elle alla prendre un bain, une lumière apparut, transformant ses jambes en une queue de poisson. Elle ne comprit pas ce qu'il lui arrivait et à vrai dire, elle ne voulait pas vraiment comprendre. Elle connut une personne, celle-ci avait gagné sa confiance avec difficulté et cette personne lui parla d'un groupe de mutant, les X-Men. La jeune fille chercha donc ce groupe de mutants, ne sachant même pas s'il existait vraiment.
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